Alain Mérot, Éditions Gallimard, 2009
Cet art de la délectation, voire de la méditation, qui prend appui sur différents « discours » dans la tradition de la Renaissance renouvelée par la Contre-Réforme, s’est imposé en liaison avec la culture du temps et en réponse aux attentes d’un public lettré. Sorte de témoin d’un monde disparu, solidaire d’un certain rapport de l’homme à la nature, le paysage est à replacer dans le système des arts d’une époque donnée. Alain Mérot, déjà l’auteur, entre autres, d’une histoire de La peinture française au XVIIe siècle, s’attache ainsi à restituer sa singularité et à mieux comprendre sa persistante autorité.